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en forêt de Compiègne

la Forêt de Compiègne vue autrement: description de mes randonnées en forêt de Compiègne. Environ 800km de randos et 25000 photos pour montrer cette forêt magnifique et ses particularités: les lieux atypiques comme la Grotte des Ramoneurs, la Pierre Torniche... Mais aussi les 313 carrefours nommés, plus de 100 routes forestières, les étangs, les Rus, des villages et hameaux ...

le carrefour du Vivier Corax

La première carte localise de façon précise l'emplacement du carrefour. La seconde carte représente une vue aussi large que possible de la forêt de Compiègne avec le carrefour concerné. La seule condition est que ce soit lisible.

La troisième carte représente tous les carrefours de la série "Marché Dupuis_Vivier Corax" (rayés en rouge) qui seront présentés dans ce dossier. Pour les carrefours rayés en bleu, ils seront présentés dans d'autres séries.

Le carrefour du Vivier Corax est situé à l'Est dans la forêt de Compiègne.

Le carrefour du Vivier Corax est traversé par la Route du Vivier Corax, la Route de la Gouvernante et le Chemin du Vivier. La Maison Forestière du Vivier Corax est situé à ce carrefour.

Il est proche du carrefour Mercière.

d'après René Mouton (la forêt de Compiègne de A à Z, édition A+B et http://foretdecompiegne.free.fr/sommairebis.html )

VIVIER CORAX
En 1663, les Dames de Royallieu possédaient la maison, pré, étang du Vivier Corax. En 1694, cette ferme au milieu de la forêt, comprenait 23 arp 30 verges. C'est aux environs de cette date que fut creusé l'étang, car, sur le Plan de Chandellier de 1694, l'étang est dessiné avec cette mention : « étang proposé à faire ». En janvier 1699, les religieuses louèrent à Louis Cahinier, demeurant en la maison et ferme du Vivier Corax, paroisse de Saint-Germain les Compiègne, et à sa femme Louise Louvet : « la maison, ferme dudit Vivier Coraz, consistant en chambre de logement, chambre haute, grenier au-dessus, estable couverte de tuiles, grange, roilly couvert de chaume, jardin avec 20 arp. de prés et 4 arp. de terre labourable, et un vivier ou étang, le tout situé dans la forêt de Compiègne, en une pièce, entouré de fossés en partie, à charge de souffrir que trois bêtes à cornes de ladite abbesse paturent avec les leurs, soient à couvert à la ferme et gardées par eux, et de 100 livres de redevances annuelles ». Jusqu'en 1747, la ferme resta aux mains des Cahinier, puis, à cette date, la location fut partagée entre deux familles : Jean François Deligny, jardinier des religieuses, et sa femme Marie-Rose Cahinier, d'une part, et Jacques Morel, marchand filassier, et Antoinette Douville, sa femme, d'autre part. Le loyer passa à 130 livres. Depuis 1721, le fermier jouaissait des droits d'usage que l'abbaye de Royallieu possédait dans la forêt à cause de cette ferme. A partir de 1743, les religieuses se réservèrent le vivier. En 1755, il n'y avait plus qu'un seul locataire : François Doraison, garde-chasse de la capitainerie royale et Martine Poulletier, sa femme. Le bail, de 175 livres à cette date augmenta encore en 1766 où il fut porté à 200 livres, payables comme toujours à la Saint-Martin d'hiver, plus 12 livres de beurre par an. Malgré ces augmentations, l'abbaye de Royallieu, épuisée par toutes les réparations qu'elle avait du faire à ses autres domaines, fut incapable, en 1775, de faire face aux frais d'entretien que nécessitait le délabrement de ses fermes de Bertinval et du Vivier Corax. Elles passèrent une convention avec Pierre Lucien Pannelier, receveur des bois, entrepreneur des plantations de la forêt de Compiègne, seigneur d'Annel et Janville, et dame Marie Madeleine Bazin son épouse, le 14 février 1775. Les Pannelier, par un bail emphythéotique de 50 ans, se chargèrent des réparations. La description du Vivier Corax était la même que celle de 1699, mais les terres et prés de ce domaine ne formaient plus qu'un marais que les Pannelier se chargeaient d'assécher. Ils devaient remettre lesdites terres et prés en bon état de culture et fauchaison. En 1785, la ferme du Vivier Corax changea une nouvelle fois de mains à la suite de l'adjudication, par les commissaires généraux de Sa Majesté, à Louis Antoine Grand propriétaire de plusieurs propriétés dont la ferme du Vivier Corax. Depuis longtemps, le Vivier Corax est devenu un poste forestier ; une partie des bâtiments est louée à un particulier qui en a fait une résidence d'été. Quant au pré, terre labourable et étang, tout cela est devenu un marais (1970) depuis la fin du 19e siècle. Dans les années 80, d'importants travaux de rénovation et de modernisation de l'habitat ont été effectués pour le logement de deux agents de l'O.N.F. A notre époque cela était vraiment nécessaire. Ce qui l'était moins c'était l'exécution à grands frais, sur le terrain, d'importantes levées de terre, pièces d'eau, fossés, étang, véritable club Med pour canards.

Je suis passé à ce carrefour notamment lors de la randonnée suivante:

08_2017_le Vivier Corax_la Croix St-Sauveur

Pour les cartes: cartes: © IGN - 2021

le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
le carrefour du Vivier Corax
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